Le rôle de l’éducateur :
1 - Quand la tension monte,
l’éducateur doit intervenir pour calmer ses joueurs
et, en même temps, aller dans le sens de l’arbitre,
l’encourager en appuyant ses décisions, quelles
qu’elles soient.
2 - Rapprocher les entraîneurs des arbitres… et vice versa :
les problèmes naissent trop souvent de la méconnaissance de
l’autre, propice aux préjugés.
Développer les relations entre ces deux « parties »
lors des formations ou de réunions au moins
annuelles, entre équipes et arbitres de la même
division, permettrait à chacun de se comprendre
un peu mieux et, peut-être, de s’apprécier plus.
3 - Prônons l’indulgence :
le respect de l’arbitrage est l’affaire de tous.
En cas de problèmes, un arbitre sera toujours seul et livré à
lui-même. En se mettant deux secondes à sa place, beaucoup
auraient arrêté à la première insulte ou bousculade…
Alors, par respect et pour ne pas démotiver tous les arbitres,
un peu d’indulgence s’il vous plaît.
4 - Insister sur le respect :
comme enoncé dans la charte de l’esprit sportif,
un club a les moyens d’assainir le climat de ses rencontres en
prônant le respect de l’arbitre comme l’une de ses valeurs
principales. Ce discours exigeant doit être dit et
répété à tous, joueurs, spectateurs, dirigeants,
entraîneurs. Il ne s’agit que d’une question de volonté.
5 - Un bon accueil :
l’accueil conditionne souvent les rapports pour le match.
Un bonjour chaleureux à l’égard de l’arbitre peut atténuer des tensions…
Lui offrir une ou deux bouteilles d’eau pour le match fait
également partie du « service minimum » à lui proposer lors
de son arrivée… Et puis, dire bonjour avec le sourire ne
peut pas faire de mal…
6 - La mission du capitaine :
relais de l’éducateur sur le terrain, le capitaine entend et voit
tout ce que disent ses coéquipiers.
De plus, il connaît les caractères et réactions de chacun de
ses partenaires.
Alors, si l’un d’eux hausse le ton, s’excite ou conteste, c’est à
lui de le calmer et de s’interposer.
7 - S’inspirer d’initiatives :
des actions sont mises en place dans certains Districts ou clubs,
comme par exemple faire arbitrer des matchs par des joueurs
suspendus ou par tous les joueurs, à tour de rôle,
lors des séances d’entraînement.
De très bons moyens pour faire comprendre à tous les
difficultés de l’arbitrage…
Ces actions sont à encourager et à faire profiter aux autres.
Il ne faut pas attendre les agressions d’arbitres (verbales ou
physiques) pour les mettre en place.
8 - Tolérance maximale :
l’arbitre, comme tous les acteurs du jeu, peut se tromper.
Tout le monde le sait, trop peu l’acceptent.
Tolérance et retenue quand on estime que l’arbitre a pris une
mauvaise décision, l’aideront à diriger la rencontre de
manière plus détendue.
Pas d’agressivité, pas d’intox, pas de pression !
9 - La valorisation de l’arbitre :
pour être crédible auprès des joueurs, l’arbitre doit être
respecté par l’entraîneur.
Quand l’arbitre a fait tout ce qu’il pouvait pour diriger le
match dans l’esprit du jeu, ne pas hésiter à aller le féliciter…